Il faut que je vous avoue une chose : en ce moment, je cours après le temps.
Voilà près d’une semaine à présent que je travaille mon article sur les alternatives à la laine et il n’est toujours pas fini. C’est que ça prend du temps, vous savez, d’écrire des articles longs comme ça… Car, tout de même, après vous avoir imposé un sujet aussi difficile que le précédent et au vu de l’intérêt que celui-ci a suscité, je ne pouvais tout de même pas me permettre de laisser en plan tous ceux qui, sitôt mon dernier article achevé, brûlaient déjà leurs sous-pulls de mérinos et gilets de cachemire, et qui, nus et révoltés, grelottaient au milieu des flocons de neige. Non ?
Je tiens d’ailleurs à vous remercier du fond du coeur.
Merci pour avoir, par vos commentaires, fait part de votre indignation vis-à-vis des traitements choquants réservés à d’autres êtres vivants ; merci pour avoir partagé cet article et avoir ainsi permis de transmettre l’information ; merci, tout simplement, d’avoir fait montre d’intérêt pour ce sujet et de m’avoir, par-là même, donné foi et espoir en l’espèce humaine. Merci à tous.
J’ai les doigts encore tout enchevêtrés de fils de chanvre et de pelotes d’ortie, et mon article spécial alternatives n’est, comme je vous le disais, pas encore fin prêt. En attendant, pour ne pas vous laisser trop longtemps sur votre faim, j’ai pensé qu’un en-cas vous satisferait peut-être : délicieux en bouche et facile à digérer, il vous mettra tout juste en appétit pour la suite, qui arrive, très prochainement.
Merci pour votre indulgence.
Pour vous remettre de vos émotions dernières, un petit dessert très facile à réaliser et qui fera dire à tous ceux qui hésitent encore, sous prétexte de gourmandise, à rejoindre la voie du véganisme heureux, que leurs excuses ne tiennent plus la route et qu’il est grand temps de franchir le pas. Je pense ici à celles et à ceux qui, une fois l’été arrivant ou un dîner de fête se préparant, se disent que rien ne saurait remplacer les desserts et pâtisseries traditionnelles, faites de riche crème et de beurre frais. Et bien, qu’ils soient détrompés : il n’est pas besoin de produits laitiers quand on sait par quoi les remplacer. Le résultat est tout aussi bon, si ce n’est davantage – avec le mal de ventre et les boutons en moins.
Vous ne me croyez pas ?
Alors, que ceux qui, parmi vous, ont déjà goûté à une crème dessert à base de noix lèvent la main et qu’ils me disent, en toute honnêteté, s’ils ont, oui ou non, aimé celle-ci. Je ne souhaite nullement influencer quiconque dans son choix, mais j’avoue ne connaître personne qui puisse ne pas raffoler d’une telle préparation. Tremper son doigt dans une telle crème, c’est un peu comme jouer à Obélix et la potion magique : on risque fort de tomber dans le chaudron et de ne plus jamais vouloir en ressortir…
Dangereux, totalement addictif, et sans cruauté : j’assume parfaitement. tralala…
La recette que voilà est parue dans le dernier numéro d’Alternatives Végétariennes : je vous ai déjà parlé de la revue de l’Association Végétarienne de France ici et là, pour laquelle j’ai eu l’honneur de proposer quelques recettes et dont je ne saurais trop vous recommander la lecture (j’adore me répéter, je vous l’ai déjà dit ?)
Cette recette est très facile à faire, son nombre d’ingrédients est limité et, comme souvent dans les préparations crues, pas besoin de sucre ajouté : les fruits suffisent à eux-mêmes. Un classique des préparations crues consiste à utiliser des noix de cajou en guise de crème. Comment ? Il suffit de les laisser tremper, les rincer et les mixer pour obtenir une crème onctueuse, qui n’a rien à envier à ses comparses d’origine animale, avec le double avantage de ne faire souffrir personne et d’être autrement plus saine, avec ses acides gras poly-insaturés, que ses copines au lait de vache (acides gras saturés / hormones / antibiotiques / faut-il vraiment que je continue ?..)
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Crème Glacée aux Figues Heureuses
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Pour 2 à 4 personnes
Ingrédients :
- 100 g. de noix de cajou
- 1 banane en rondelles congelée
- 8 figues moyennes congelées (250 g.)*
- 3 figues sèches
- 100 ml. de lait d’amande
- 2 CàS de sirop d’érable
- opt. : 1 CàS de lucuma en poudre
- opt. : 1 CàS de vodka
- 1 pincée de sel
- 1 poignée de raisins secs
- Décoration : baies de goji
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Préparation :
- 2h à l’avance, mettez à tremper les noix de cajou dans de l’eau fraîche et les figues séchées dans le lait d’amande.
- Rincez bien vos noix et placez-les dans le bol d’un mixeur.
- Ajoutez l’ensemble des autres ingrédients, hormis les raisins secs et les baies de goji.
- Mixez jusqu’à obtenir une crème épaisse et homogène. Ajoutez les raisins secs et mélangez à la cuillère.
- Répartissez dans deux coupes, parsemez de baies de goji et servez immédiatement.
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Pas de saison non plus, les glaces ? Bon, encore un aveu : ceci peut être une glace comme ceci peut très bien également ne pas l’être du tout… En hiver, les sensations glaciales sur mes petites papilles : très peu pour moi ! Plutôt que de la servir glacée et/ou de la conserver au congélateur, je préfère attendre qu’elle se réchauffe avant de la servir et la conserver simplement au réfrigérateur. Elle n’en est que plus tendre et plus onctueuse !
Et vous, quelle est votre astuce pour tenir le coup en hiver ?
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